Disponible en ligne en cliquant sur ce lien : Édition Blais-Thomson Reuters
Sous la direction de Jacques Painchaud
Les questions entourant le recours à la force par les policiers sont fréquentes et font l'objet d'une couverture médiatique, ainsi que d'examens rigoureux par les organismes judiciaires et quasi judiciaires. Afin de mieux saisir la portée de ces enjeux et d'aller au fond des choses, un premier Sommet interdisciplinaire sur l'usage de la force au Québec se tenait au printemps 2015 dans le cadre du 8e colloque du Cercle des représentants de la défense des policiers (CRDP).
Pour apporter des contributions notables à ces questions, des gens de divers horizons, de diverses organisations reliées au contrôle de l'activité policière ont travaillé ensemble à l'avancement d'une meilleure compréhension du travail policier. Le tout, au bénéfice des policiers, ainsi que des citoyens qu'ils protègent. Ce recueil de textes issus du Sommet traite de divers aspects de l'usage de la force, notamment ceux de la formation policière technique, de la responsabilité criminelle, de la reddition de comptes des policiers dans la rédaction de rapports, ainsi que d'une étude sur le traitement des dossiers déontologiques.
D'autres aspects y sont également abordés, soit en regard du comportement éthique, des mesures disciplinaires alternatives, des impacts juridiques relatifs à l'intervention policière avec une caméra corporelle, de l'usage de l'arme à impulsions électriques ainsi qu'une étude inédite exprimant la réalité sur les risques inhérents à l'intégrité physique telle qu'elle a été racontée par nos policières et policiers. Finalement, le thème de l'état de stress post-traumatique découlant de l'usage de la force est abordé, mettant en lumière l'être vulnérable sous l'uniforme.
Ce livre s'adresse non seulement à tous les policiers et agents de la paix, ainsi qu'à tous les intervenants du milieu, tels que les organisations policières et syndicales, mais également à tous les observateurs interpellés par ces enjeux, tels que les journalistes, les juristes, les politiciens, les chercheurs universitaires, les formateurs en milieu policier, de même que les intervenants du domaine de la santé.